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Vaste débat que celui de la pollution engendrée par les appareils électroniques désuets ainsi que la question du recyclage électronique. Si vous pensiez qu’il suffisait de jeter votre ordinateur dans la déchetterie la plus proche de chez vous pour avoir la conscience tranquille, vous aviez tort. En 1989 avait lieu une convention à Bâle où 166 pays se sont assis pour discuter des enjeux concernant les déchets dangereux. Le but de ce rassemblement mondial était d’élaborer puis de mettre en pratique des solutions pour lutter contre les mouvements transfrontaliers de déchets dangereux. Les États-Unis, de même qu’Haïti et l’Afghanistan, ont ensuite signé la Convention, mais ne l’ont pas ratifiée, contrairement à 163 autres pays, dont le Canada.
Résultat ? Les gouvernements américains, se désintéressant de la question, ont laissé pulluler des entreprises et des organisations qui tournent ce problème à leur avantage et créent une pollution désastreuse. Sans se soucier des répercussions de la pollution électronique, des firmes envoient nos objets dans ce que beaucoup appellent « des poubelles mondiales ». Cela engendre des conséquences catastrophiques qui affectent des millions de personnes à travers le monde. S’il est possible de lutter efficacement contre cette pollution, trop de personnes et d’entreprises choisissent de se diriger vers les solutions les plus simples.
Non, le Québec, à l’instar du reste du Canada, n’est pas épargné par cette situation. Beaucoup de nos déchets électroniques partent par bateau ou même par camion dans des pays que nous ne visiterons jamais. Bien que la loi canadienne concernant le recyclage électronique soit plus rigide et surtout plus unie grâce au chaperonnage de RPEC (Recyclage des Produits Électroniques Canada), nous demeurons peu informés de ces réalités et une multitude d’entreprises tirent profit de notre méconnaissance.
Il se passe exactement la même chose pour les entreprises qui offrent leurs stocks au plus offrant, sans véritablement réfléchir à la question ou même lui accorder une quelconque importance. C’est ainsi que nous nous retrouvons avec des conteneurs illégaux déchargeant nos poubelles à l’autre bout du monde sans même que nous en ayons connaissance. Reléguer une tâche à des inconnus procédant de façon obscure, ce n’est pas faire une bonne action. Renseignez-vous sur les différentes associations près de chez vous pour faire du recyclage électronique efficace.
Si les Canadiens portent une attention grandissante à la pollution qui les entoure et que, contrairement à leur confrère, ils s’intéressent beaucoup moins à la « Bourse de Commerce », la pollution électronique ne cesse pourtant de grandir. Ce document vous indiquera les dangers du recyclage électronique illégal. Et vous pouvez me croire, sur le long-terme, personne n’en tirera de profit…
Vos informations les plus privées publiquement dévoilées
Envoyer un ordinateur à l’autre bout du monde, c’est aussi y abandonner ses données. C’est ainsi qu’à Zurich, en Suisse, l’entreprise E-Stewards a retrouvé des informations bancaires et ultra-confidentielles venant de The World Bank. Cela vous surprend ? Pourtant, les mails et autres informations confidentielles de votre ancien ordinateur s’y retrouvent peut-être, eux aussi. Des millions d’ordinateurs sont disséminés à travers les régions les plus pauvres du monde et ils contiennent de multiples renseignements aisément accessibles. Que ferions-nous si ces données tombaient dans des mains mal intentionnées ? Vos informations potentiellement sensibles seraient divulguées au monde entier et le gouvernement devrait dépenser des millions pour couvrir les problèmes engendrés.
Votre identité et vos secrets se trouvent souvent sur des disques durs que personne ne pense à récupérer. Sachant qu’un citoyen X change d’ordinateur tous les trois ans et que, globalement, une entreprise renouvelle les siens tous les quatre ou cinq ans, imaginez la quantité de renseignements secrets fournit à travers le monde ! Si cela ne possède pas une si grande importance à niveau personnel, les entreprises commettent de graves erreurs en utilisant de tels moyens. Banques, agences immobilières, adoptions, assurances, tribunaux… tout ce qui a été abandonné, informatiquement parlant, pourrait être révélé au grand jour.
Les entreprises de recyclage informatique ont le devoir d’assurer la destruction de vos données en toute confidentialité. Pour recycler votre matériel informatique au Québec, tout en vous souciant de l’environnement, veuillez simplement contacter une entreprise de recyclage informatique réputée à Québec.
Québec. Ils vous donneront toute l’information nécessaire afin de recycler vos ordinateurs en tenant compte de l’environnement. Si vous êtes un particulier qui souhaite recycler un ou deux ordinateurs, ils pourront vous référer vers la ressources la mieux adaptée à votre cas.Une collecte peut aussi être organisée pour les entreprises ou corporations qui ont beaucoup de matériel informatique à recycler.
Donner une deuxième vie à vos ordinateurs, c’est plus simple que vous pourriez le penser !
Des villages dévastés et des régions contaminées en Asie et en Afrique
Les enquêtes ou les reportages scientifiques se multiplient en Asie et en Afrique pour montrer à la population mondiale l’état d’anciens espaces verts où vivaient paisiblement des paysans et où, désormais, on croirait se retrouver dans une poubelle géante. Ce n’est pas une simple formule littéraire : croyez-nous, de nombreux villages sont devenus de véritables dépôts où la santé n’a plus d’importance.
En 2012, quarante millions (40,000,000) de tonnesde déchets électroniques ont été transportés vers différents pays tels que le Mexique, le Brésil, la Russie, la Tanzanie, les Philippines, l’Inde ou encore l’Égypte.
Ces lieux sont souvent méconnus du grand public, des enquêteurs et même des entreprises de recyclage. Si vous croyez que cela ne nous touche pas, sachez que des scientifiques ont dévoilé des résultats alarmants : les particules cancérigènes sont portées par le vent, répartissant ainsi plus « équitablement » leurs poisons dans le monde entier. Dans les endroits où s’accumulent les rebuts technologiques, on a décelé des taux très élevés de plomb, de mercure, de béryllium ainsi que la présence de polluants organiques persistants (POP).
Au Québec, nous possédons les techniques nécessaires à la destruction ou au démantèlement des matériaux électroniques ; pourtant, nous laissons des millions de personnes effectuer cette tâche à notre place, détruisant leur santé physique et psychologique ainsi que celle de leurs enfants à cause des effets néfastes des polluants lourds.
Tandis qu’en Chine, à Guiyu, on se demande si « rivière » est toujours un mot qui peut encore définir ce qui fut autrefois la source de vie du village, alors que des bateaux et camions continuent incessamment d’approvisionner la ville en déchets technologiques. Vivant dans les déchets, nous faisons de ces villageois les principales victimes de la pollution électronique.
Est-ce que cela en vaut vraiment la peine quand nous avons en main les cartes pour faire cesser ce massacre ? Comme vous avez pu le voir dans cet article, la pollution électronique ne se résume pas à deux ou trois mots gribouillés par écrit.
Votre sécurité,
votre santé,
votre environnement
sont menacés par de telles pratiques.
En luttant contre ces transports illégaux, tout cela sera protégé. Des emplois seront créés et des terrains seront libérés. L’année dernière, nous avons réussi à éviter à 3,932,745 livres de déchets électroniques de se retrouver dans les décharges. De nombreuses possibilités s’offrent à vous lors du recyclage électronique de votre téléphone portable, de votre télévision ou de votre ordinateur… ne choisissez pas la pire.