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En février 2011, un article du journaliste Etienne Plamondon Emond paraît sur le site du Devoir. Intitulé « Déchets électroniques – Le Québec «produit» et élimine chaque année 9500 tonnes de résidus électroniques », l’article interpelle sur le retard de la province du Québec au niveau de la gestion des déchets électroniques même si des municipalités comme Montréal et Québec soient déjà dotés de programmes de récupération.
L’auteur note l’existence d’un partenariat entre les CFER (Centres de formation en entreprise de récupération), Bureau en gros et Recyc-Québec qu’on connait sous la dénomination « Mission Zéro déchet électronique ».
Dans l’attente de la réglementation québécoise sur la gestion des résidus électroniques, prévue d’être adoptée pour 2010, ce partenariat consiste à récupérer les équipements électroniques (ordinateurs, téléphones portables, caméras…) dont n’utilise plus le public pour les démonter et en envoyer les parties aux fonderies ou recycleurs accrédités par Recyc-Québec.
Ainsi, on a pu noter 2 000 tonnes de matériel déviées des sites d’enfouissement quatre ans après que le projet ait été démarré. Selon Dominique Potelle de Recyc-Québec «Il y a une progression au niveau de ce qu’on recueille année après année».
Il s’agit déjà d’une étape importante dans le recyclage électronique même s’il convient de souligner que l’auteur note également qu’une étude de Recyc-Québec sur les matières résiduelles dans le secteur résidentiel révèle que plus de 9 500 tonnes de produits électroniques (1,3 kg/personne) échouaient dans les lieux d’élimination chaque année alors que 80% de ces équipements auraient pu être recyclés.
En juillet 2012, l’ARPE-Québec (Association pour le recyclage des produits électroniques du Québec) annonce la mise en place du programme québécois qui vise à récupérer et à revaloriser de manière responsable les produits électroniques. Cette période marque donc l’entrée en vigueur du Règlement sur la récupération et la valorisation de produits par les entreprises dont la Phase I est lancée le 1er octobre 2012.
Ce programme permet de dévier des sites d’enfouissement les équipements électroniques dont on n’utile plus au Québec puisque ceux-ci sont acheminés vers les professionnels Québécois du reconditionnement et du recyclage qui sont certifiés par le RQO (Recycler Qualification Office).
On note que le programme est financé par des frais de récupération payés par les consommateurs au moment de l’achat d’un produit neuf et que ces frais de gestion environnementale sont définis selon les coûts moyens associés au recyclage de l’appareil électronique, allant de « 0,10$ pour un cellulaire à 42,50$ pour un écran de plus de 29 pouces » selon le site de Francois Charron.
Également désignés par « écofrais », ces frais s’appliquaient, pour la phase I du règlement, aux téléphones cellulaires, ordinateurs personnels, téléviseurs, liseuses, ainsi qu’aux imprimantes, numériseurs et photocopieurs.
Une continuité et de l’efficacité dans les actions en faveur du recyclage électronique
Le site de Newswire annonce que l’organisme de gestion à but non lucratif ARPE-Québec a financé depuis le 14 juillet 2012 des programmes de récupération que les municipalités de Montréal, Québec, Lévis, Sherbrooke et Rimouski ont mis sur pied ainsi que le programme de récupération des magasins Bureau en Gros du Québec.
De ce fait, au lieu de rejoindre des sites d’enfouissement, les produits électroniques dont les propriétaires souhaitent se débarrasser seront plutôt acheminés dans les éco-centres (Montréal : 7, Québec : 5, Sherbrooke : 2, Lévis : 1, Rimouski : 1) et les points de dépôt Bureau en Gros qui sont au nombre de 70.
Pour revenir à l’écofrais, il est à noter qu’en matière d’affichage des prix, les entreprises peuvent afficher les frais de gestion environnementale à condition que le prix total, comprenant l’écofrais, soit affiché de façon plus évidente par rapport à l’écofrais lui-même et le prix sans écofrais.
En vertu de la Phase II du règlement, l’ARPE-Québec annonce en juillet 2013 l’ajout, depuis le 14 de ce mois, d’autres produits électroniques à la liste de ceux que les points de dépôt officiels du réseau (aux environs de 450) acceptent tandis que l’application des écofrais pour cette seconde phase n’est prévue entrer en vigueur que le 1er août 2013, touchant notamment les appareils photo numériques, les consoles de jeux vidéo portatives et non portatives ou encore les systèmes de localisation GPS pour véhicules.
Cela ramène le nombre des produits électroniques acceptés dans ces points de dépôt officiels à plus d’une centaine, répartis entre douze catégories dont :
– Ordinateurs portables :
• Ordinateurs portables
• Ordinateurs bloc-notes
• Tablettes électroniques
• Miniportables
• Mini-ordinateurs
– Ordinateurs de bureau :
• Terminaux d’ordinateur
• Ordinateurs de bureau faisant office de serveurs
• Clients-serveurs légers ou mini-ordinateurs de bureau
• Serveurs de bureau / en tour
• Serveurs lames montés sur bâti
• Serveurs montés sur bâti
– Périphériques d’ordinateur et de console de jeux vidéo :
• Souris
• Souris de type boules de commande
• Claviers
• Pavés
• Pavés tactiles
• Lecteurs multimédias
• Routeurs/modems
• Haut-parleurs
• Disques durs externes
• Lecteurs de disquettes externes
• Pavés numériques
• Tablettes graphiques sans affichage
• Commutateurs HDMI
• Manettes de jeu (joystick)
• Contrôleurs de console de jeux vidéo, “balance boards”, senseurs et autres dispositifs d’entrée
• Duplicateurs de disques durs
• Dispositifs de stockage en réseau (NAS)
• Adaptateurs de terminal média intégrés (EMTA)
• Câbles*
• Connecteurs*
• Chargeurs*
• Télécommandes*
• Cartes mémoires*
• Clés USB*
• Cartouches d’encre*
*Acceptés dans les points de dépôt officiels de l’ARPE-Québec sans être assujettis d’écofrais
– Dispositifs d’affichage :
• Téléviseurs
• Moniteurs d’ordinateurs
• Dispositifs d’affichage professionnel
• Écrans de télévision en circuit fermé
• Ordinateurs tout-en-un : un dispositif d’affichage avec ordinateur intégré
• Tableaux intelligents
• Tablettes graphiques avec écran > 10 po
• Dispositifs d’affichage portables > 10 po
– Téléphones conventionnels et répondeurs téléphoniques :
• Téléphones conventionnels avec ou sans fil employant la téléphonie à voix sur IP et les téléphones satellitaires
• Téléphones à hauts parleurs ou de conférence
• Répondeurs téléphoniques (à cassette ou numériques)
– Appareils cellulaires et téléavertisseurs :
• Téléphones cellulaires, y compris ceux munis d’un appareil-photo ainsi que de fonction d’enregistrement vidéo et/ou audio
• Téléphones intelligents (réseau cellulaire)
• Assistants numériques personnels munis d’un écran tactile (réseau cellulaire)
• Terminaux mobiles (réseau cellulaire)
• Téléavertisseurs
– Imprimantes, numériseurs, télécopieurs, photocopieurs et appareils multifonctions de bureau :
• Imprimantes de bureau
• Imprimantes avec station d’accueil pour appareils photo
• Imprimantes d’étiquettes, code-barres, cartes
• Imprimantes thermiques
• Numériseurs de bureau
• Numériseurs de bureau de cartes professionnelles
• Numériseurs de chèques
•Numériseurs de bureau de diapositives
• Télécopieurs de bureau
• Appareils multifonctions de bureau
– Équipement TI posé au sol :
• Imprimantes posées au sol
• Numériseurs posés au sol
• Télécopieurs posés au sol
• Télécopieurs posés au sol avec numériseur à tambour
• Photocopieurs posés au sol
• Appareils multifonctions ou « tout-en-un » posés au sol qui effectuent différentes tâches telles que photocopier, numériser, télécopier, ou imprimer
• Serveurs et routeurs posés au sol
– Systèmes audio/vidéo portables/personnels :
• Radios AM/FM et satellitaires portables
• Radios-réveils
• Chaînes stéréo portatives incluant celles pouvant se connecter à un Internet sans fil
• Magnétophones et enregistreurs portables
• Lecteurs/enregistreurs de disques (CD, DVD, VHS, Blu-ray, etc.) portables
• Lecteurs MP3
• Lecteurs numériques portables
• Stations d’accueil pour les baladeurs, téléphones intelligents et autres appareils portables
• Haut-parleurs portables/compacts/ pour socles d’accueil/pliants (avec ou sans fil, y compris les haut-parleurs « Wi-Fi » et « Bluetooth »)
• Magnétophones à cassettes ou enregistreurs audio/vocaux numériques
• Casques d’écoute, écouteurs et microphones
• Casques téléphoniques (avec ou sans fil, y compris les “Bluetooth”)
• Appareils photo numériques
• Porte-clés à photos numériques
• Caméras vidéo/caméscopes
• Assistants numériques personnels (PDA)
• Radios multifonctions satellitaires, y compris CD, MP3, radio FM ou autres fonctions audio
• Numériseurs de cartes professionnelles/négatifs photographiques portables
• Imprimantes portables (ex. : imprimantes de photos portables)
• Caméras web
• Cadres numériques
• Écrans portables – taille d’écran < 10’’
• Emmagasineurs de sons, d’images et d’ondes
• Lecteurs de code-barres portables
• Émetteurs-récepteurs portables du service de radiocommunication familial (FRS)/services radio-mobile général •(SRMG)/émetteurs-récepteurs portables/Radio portable de bande publique (CB)
• Systèmes de jeux vidéo portables
• Lecteurs de livres électroniques
• Récepteurs numériques (radio) satellitaires portables
• Projecteurs multimédias portables
• Systèmes de localisation (GPS) portables
• Antennes HD
• Systèmes de surveillance vidéo/caméra pour bébés
– Systèmes audio/vidéo non portables :
• Magnétoscopes (VCR)/projecteurs vidéo
• Projecteurs numériques
• Enregistreurs vidéo numériques (DVR)
• Enregistreurs vidéo personnels (PVR)
• Lecteurs/enregistreurs de disques non portables (DVD, Blu-ray, etc.)
• Lecteurs/graveurs de disques laser
• Câbles et récepteurs satellites/décodeurs
• Convertisseurs
• Radios AM/FM et satellitaires non portables
• Lecteurs multimédias multifonctions non portables
• Caméras de sécurité analogiques et numériques pour la sécurité résidentielle ou en circuit fermé pour tout autre usage résidentiel
• Amplificateurs
• Égaliseurs de fréquence
• Tables tournantes/tourne-disques
• Systèmes de haut-parleurs audio
• Autres lecteurs/enregistreurs de musique audionumérique
• Combinés de chaînes d’audiocassette non portables
• Systèmes de karaoké
• Projecteurs multimédias non portables
• Lecteurs/enregistreurs multimédias
• Ensembles de systèmes de haut-parleurs
• Consoles de jeux vidéo non portables (raccordées à une télévision ou à un écran)
– Systèmes audio/vidéo et de localisation pour véhicules :
Composants audio et/ou vidéo et de localisation du marché secondaire pour véhicules, y compris :
• Radios, lecteurs de DVD, CD et/ou cassettes conçus pour être enchâssés (y compris ceux avec des fonctions intégrées de radio satellitaire et/ou de GPS)
• Amplificateurs
• Égaliseurs de fréquence
• Haut-parleurs
• Systèmes de lecteurs vidéo
• Dispositifs d’affichage vidéo (y compris ceux avec des syntoniseurs intégrés)
• Caméras de vision arrière
• Systèmes de localisation autonomes ou conçus pour être enchâssés (exemples : récepteurs GPS et leurs composants)
– Ensembles de cinéma maison :
Équipements audio et vidéo de cinéma maison vendus sous un même emballage provenant d’un fabricant d’équipement d’origine (OEM) et où figure un seul code-barres, y compris :
• Périphériques d’appareils audio
• Équipement audio et vidéo vendu en ensemble/paquet pour utilisation à des fins résidentielles ou non
La liste de ces appareils que vous pouvez recycler est également consultable sur le site web de RecyclerMesElectroniques. De plus, vous pouvez consulter le Règlement sur la récupération et la valorisation de produits par les entreprises.
Pourquoi parle-t-on autant de recyclage électronique?
Il est important de poursuivre et d’intensifier l’éducation des consommateurs, des fabricants et de toutes les parties concernées. En effet, la fabrication, l’utilisation et la fin de vie des appareils électroniques que nous acquérons ont des impacts écologiques sur notre planète. Ainsi, il est essentiel de soutenir et d’encourager des attitudes de fabrication et de consommation responsables afin de ne pas bénéficier des avantages de l’avancée technologique au détriment de la planète.
Voici quelques données qui devraient nous permettre d’ouvrir les yeux :
– Chaque année, 3% de l’or et de l’argent extraits, 13% du palladium et 15% du cobalt sont consommés par les téléphones et les ordinateurs portables.
– Le palladium ne peut pas être synthétisé et n’a pas de substitut. Il s’agit de la cinquième ressource non renouvelable amenée à disparaitre suite à l’exploitation humaine intensive. En partant du fait qu’en 2008 le stock était estimé à 3480 tonnes dans les gisements exploitables et que le rythme de production était de 232 tonnes par an, l’épuisement définitif du palladium aura lieu vraisemblablement en 2023.
– L’entreprise de conseil et de recherche dans le domaine des techniques avancées Gartner estime le nombre de téléphones mobiles vendus dans le monde lors du premier trimestre 2013 à 42,5 millions.
– L’extraction des matériaux nécessaires à la fabrication d’équipements électroniques serait responsable d’émissions de gaz à effet de serre équivalant à 23 millions de tonnes.
– Il suffit d’une seule batterie d’un vieux téléphone portable contenant du cadmium pour contaminer 600 000 litres d’eau, ce qui équivaut au tiers de la contenance d’une piscine olympique. Il est à noter que les nouvelles batteries contiennent de moins en moins de cadmium.
Recyclage électronique : oui, les consommateurs peuvent faire quelque chose!
Recycler est une alternative qui permet de disposer de matières premières secondaires, de fabriquer de nouveaux appareils plus respectueux de l’environnement tout en préservant les ressources naturelles, et de ne pas mettre en danger la planète puisque les déchets électroniques ne sont pas déversés dans la nature ni ne rejoignent des sites d’enfouissement et d’incinération ou encore les ordures ménagères.
Pour une approche plus efficace, changer les attitudes de consommation à la base devrait être indissociable du recyclage électronique. Commençons par :
– Choisir des équipements certifiés comme respectueux des normes strictes environnementales;
– Opter pour des modèles efficaces sur le plan énergétique, ne comportant pas d’options et de technologies futiles et non indispensables qui rendraient l’équipement plus gourmands en énergie;
– En cas d’acquisition de matériel informatique, consulter le guide de Greenpeace dans lequel sont classés les fabricants selon l’élimination des substances chimiques dangereuses et leur engagement à recycler leurs produits obsolètes pour faire le bon choix.
– Conserver un appareil tant qu’il est en bon état de fonctionnement;
– Respecter les consignes d’utilisation pour garantir le bon fonctionnement de l’appareil.
Dans le cas où nos produits doivent faire l’objet d’un recyclage électronique, nous avons plusieurs options. En premier lieu, il n’y a pas à hésiter à communiquer avec la municipalité afin de disposer d’un maximum d’informations.
Dans le cas où le fabricant dispose d’un programme de récupération et de recyclage de ses produits, il est possible de rapporter l’ancien équipement au moment du nouvel achat.
Également, nous avons la possibilité de déposer nos déchets électroniques dans les éco-centres et les points de dépôt Bureau en Gros qui agissent alors à titre de centres de collecte.
En outre, nous avons également la possibilité de contacter une entreprise spécialisée et certifiée dans le recyclage électronique. En ce qui concerne cette option, il est important de s’assurer que les démarches de l’entreprise en question soient réellement respectueuses de l’environnement et de la santé d’autrui et que celles-ci soient réalisées en toute légalité.
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